Aujourd'hui,on se regarde sans indulgence,

Au détour du chemin,plus de connivence,

C'est toujours les yeux sans tolérances,

Plus de coeur,pas de juste délivrance.

On juge sur l'apparence,

Sans comprendre que pour aimer,

Il ne faut pas jouer d'ignorance,

Mais d'un coeur suffisament armé,

plus de rempart,seulement son coeur,

Plus de rempart,oublie  ta peur.

Oh!Les fous qui utilisent les mots

Pour convertir les brebis à leurs défauts!

Maquillez vos plus beaux masques et sortez!

N'y allez pas nus car on vous tuerait;

D'un seul oeil ,on vous assassine,

Car vous êtes employés d'usine.

Le fossé est une poire en deux,

Un côté sucré,l'autre amer,

Un seul faux pas et tu deviens un gueu,

une seule erreur et c'est la guerre!

Guerre des genres,guerres des styles,des villas.

Laissez aux philosophes le soin d'y penser,

au détour d'un livre que tu acheteras,

TU en diras 2 mots lors d'une soirée,

Histoire de dire que tu te sens concerné,

Et une fois dans ton lit,vite effacé,oublié.

Perso,je suis consternée et navrée,

De voir l'état de nos jachères,

Restaient livrées aux rapaces ailés,

Dévoreur de nos libertés si chères...

Cher comme le coeur de cette matrice

qui n'a de coeur que sa propre office!

"Banquable" il faut l'être de nos jours,

sinon pas de couvertures en hiver,

Seules tes larmes en manque d'amour,

Verront le vestige de ta misère.

L'apparence est trompeuse,sache-le!

Car un loup peut se cacher dans du dior,

Et dévorer ton seul bien "vite!cache-le!"

La dignité qui te reste en trésor!

une impression de réalisme...

Sur la fin du monde,beaucoup nous ont laissés de vastes témoignages comme en témoigne de nombreux philosophes des temps anciens:

Virgile dans ses Géorgiques(I,468):L'univers étonné que la terreur poursuit,

                                                        Tremble de retomber dans l'éternelle nuit.

Lucain                                             :Le feu consumera le ciel,la terre,et l'onde;

                                                         Tout deviendra bûcher,la cendre attend le monde.

Ovide                                               :Ainsi l'ont ordonnés les destins implacables;

                                                          L'air,laterre,et les mers,et les palais des dieux,

                                                          Tout sera consumé d'un déluge de feux.

Jesus lui même disait                      :Le ciel et la terre passeront

                                                         Le règne de Dieu approche